Le vieillissement de la population tunisienne est un autre fait démographique avec lequel il faudra compter pour les prochaines années.
En effet, selon l’Institut national de la statistique (INS), l’espĂ©rance de vie des Tunisiens Ă la naissance dĂ©passera les 82 ans Ă l’horizon 2030.
Selon les mĂŞmes projections, les plus de 60 ans constitueront 15,2% de la population en 2030 et mĂŞme 20% en 2040.
Ces chiffres devraient inciter les pouvoirs publics Ă anticiper sur divers facteurs, notamment Ă©tudier le nombre de personnes actives pour une personne retraitĂ©e. Il y a aujourd’hui 4 actifs pour un retraitĂ© alors que trente ans auparavant, ils Ă©taient 9 actifs pour un retraitĂ©. Qu’en sera-t-il demain ?
En outre, il n’existe pas de Plan GĂ©riatrie en Tunisie alors que les maladies du grand âge devraient caractĂ©riser le profil sanitaire du pays dans une vingtaine d’annĂ©es.
Rien ne semble ĂŞtre fait dans ce domaine. Il existe bien quelques dizaines de gĂ©riatres qui travaillent dans le privĂ© mais dans le public, seul l’hĂ´pital Mahmoud Materi dispose d’un service gĂ©riatrique aux normes.
Sans anticipation dans ce domaine – comme dans tant d’autres -, il devrait bientĂ´t y avoir urgence dans la demeure…
H.B.
