• Accueil
  • À propos
  • Contact
  • Mentions légales
webdo
FR AR
  • Accueil
  • National
  • Divers
  • Régions
  • Sport
  • Culture
  • Chroniques
    • Everyday Tunisians
    • Edito
  • International
No Result
View All Result
  • Accueil
  • National
  • Divers
  • Régions
  • Sport
  • Culture
  • Chroniques
    • Everyday Tunisians
    • Edito
  • International
No Result
View All Result
FR AR
webdo
No Result
View All Result
Accueil Culture

Carnets festivaliers : Au Fifak, un premier marathon de douze films

par Hatem Bourial
lundi 21 août 2023 12:23
dans Culture
Carnets festivaliers : Au Fifak, un premier marathon de douze films
Share on FacebookShare on Twitter

Après l’ouverture officielle de la nouvelle édition du Festival international du film amateur de Kélibia, le samedi 19 août, l’heure est très vite passée aux différentes compétitions du festival.

Lors d’une première soirée suivie par plus de 1500 personnes dans un Théâtre Zine Essafi plein à craquer, douze films ont été projetés dont sept œuvres tunisiennes de jeunes réalisateurs.

Dimanche soir, l’ambiance était festive et le déroulé de la soirée parfaitement piloté par Bilel Bali, en maître de cérémonie trilingue, très assuré et vigilant à chaque détail.

La soirée a commencé par la présentation des trois jurys du festival : l’un consacré à la compétition internationale, le deuxième à la compétition nationale et le troisième à la compétition scénario/photo.

Tout de suite après, le marathon des projections a commencé pour se poursuivre jusqu’à une heure du matin sans que le public ne décroche.

D’ailleurs, ce public de Kélibia est à saluer. Composé d’une majorité de jeunes cinéphiles, il n’en est pas moins adossé à une tradition d’une soixantaine d’années. Dans cette ville du Cap Bon, on veille sur le festival comme sur un précieux acquis à cultiver et tout un chacun s’implique dans sa réussite.

Créé par la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs, hier encore biennal, le Fifak a derrière lui, une longue tradition de militantisme, d’éducation populaire et d’action culturelle. Cet héritage des années antérieures se confirme une année après l’autre et, aujourd’hui, la génération montante a brillamment pris la relève des aînés.

Tout cela était palpable, dans l’air de la première soirée de compétition suivie par de nombreux journalistes, des vieux routiers de la FTCA et aussi de nombreux réalisateurs qui ont des attaches solides avec le cinéma amateur dont ils sont issus.

Une belle ovation a d’ailleurs été réservée à Selma Baccar, présente au premier rang des invités et comptant parmi les pionniers – toujours actifs et engagés – du cinéma tunisien.

Un plateau de choix attendait le public avec des films provenant d’horizons esthétiques variés et de pays parfois lointains comme l’Inde, le Japon, la Colombie, l’Iran ou le Kazakhstan. C’est dire que l’attente était fébrile et que le public trépignait d’impatience.

Le premier film « Clouds of Mansoon » (Nuages de Mousson) de Ketan Kuril (Inde) est une véritable pépite. A vrai dire, sa durée de trente minutes en fait quasiment un moyen métrage. Œuvre de fiction, mettant en scène sur fond de confinement, un travailleur du textile déstabilisé par la fermeture de l’atelier où il travaille, ce film évoque autant le néo-réalisme à l’italienne que certaines digressions filmiques du grand Ray.

Des comédiens qui traversent des plans fixes, la vie telle qu’elle est dans les quartiers populaires de Mombay et une pluie obsédante rythment ce film qui raconte une détresse puis une chute. Film social, proche du naturalisme cher à Zola, « Clouds of Mansoon » raconte stratégies de survie et écrasement urbain en suivant un simple individu encerclé par des impasses.

Deux films d’animation étaient également au programme. Intitulé To the Moon and back de Shuqin Li (Japon) a tout d’un poème visuel. Avec une technique admirable, le réalisateur met en scène une grand-mère, sa petite-fille, un têtard mort dans un aquarium et une comptine qui va devenir le fil d’Ariane du spectateur.

Film spiral, cet aller-retour pour la lune procède par mises en abyme successives et par des porosités qui font que les personnages s’amalgament les uns les autres par la scansion d’une chanson. Aussi sensible qu’un haïku, aussi fugace qu’une estampe, ce film est aussi une réflexion profonde sur les générations spontanées et la mystique shintô.

« All my Scars vanish with the Wind » est un film expérimental colombien, dont les deux réalisateurs ont choisi l’animation pour dire un désarroi intérieur. Alors que des figures géométriques virevoltent sur l’écran, une voix dit des mots qui expriment a la fois une quête et une tempête, des cicatrices et une rédemption.

Le regard se laisse pénétrer par les réseaux et fragments qui occupent l’écran comme un rébus sur lequel souffle un vent qui emporte, disperse et recompose chaque bribe. Une œuvre profondément visuelle et ancrée dans cet art numérique, créateur de topographies insaisissable.

Le cinéma expérimental était véritablement au cœur de cette première soirée. Deux autres films l’ont confirmé avec leurs univers inquiets, ponctués de déflagrations et de dissections, traversés par l’ombre de Thanatos et celle, martiale, de soldats en manœuvre sur un champ de bataille, très métaphoriquement, expérimental.

Dans « Mages » de Timothée Calame (France), les images de guerre sont balisées par un militaire scrutant avec ses jumelles, un berger qu’on dirait absent de la scène guerrière qui l’encercle.

Dans « Dawn of Death » de l’Iranien Armin Rajaei, c’est bien de l’aube d’une mort qu’il s’agit à travers cette fois, des expérimentations sur les animaux. Mis en regard, ces deux films qui au fond, se ressemblent, sont des paraboles dont le sens est intimement lié aux images.

Enfin, « The Phone » de Alimzhan Almukhan (Kazakhstan) est une fiction d’une dizaine de minutes qui met en scène le larcin du téléphone d’un enseignant, par un des élèves d’une école. Conte moral entre Voltaire et la comtesse de Ségur, ce film très attachant joue sur les registres de l’envie, le mensonge, la dissimulation et montre le versant obscur d’un élève exemplaire.

Très applaudis, tous ces films ont apporté dans leur sillage non pas une touche d’exotisme mais bel et bien des leçons de cinéma. Maîtrise technique  fluidité narrative et recherche esthétique transparaissaient à chaque plan. De quoi nourrir la cinéphilie et le désir de filmer des jeunes amateurs tunisiens qui étaient au premier rang de ce banquet impromptu aux saveurs de trois continents.

La soirée s’est ensuite poursuivie avec la projection de six films tunisiens sur lesquels nous reviendrons prochainement.

Tags: CinémaFestivalFIFAKfilm amateurkélibia
Article suivant
Le président de l’AMT laissé en état de liberté

Le président de l’AMT laissé en état de liberté

Laisser un commentaire
  • Les plus récents
  • Les plus consultés
Tunis : Voici les tarifs pour fêter votre mariage à la piscine du Belvédère

Tunis : Voici les tarifs pour fêter votre mariage à la piscine du Belvédère

3 juin 2025
Snapshot : Les ruines de la plus grande librairie de Tunis

Snapshot : Les ruines de la plus grande librairie de Tunis

14 juin 2025
Bloqué en Iran, le journaliste Ala Chebbi livre son témoignage

Bloqué en Iran, le journaliste Ala Chebbi livre son témoignage

13 juin 2025
Tunisie – Peaux de moutons : Une campagne ratée, un échec annoncé

Tunisie – Peaux de moutons : Une campagne ratée, un échec annoncé

8 juin 2025

Nos FSI bloquent-ils le téléchargement ? Google lance un outil pour le savoir !

2 février 2009

Striptease online Bou-Dinar

12 octobre 2009

Pacte jeunes, qu’en pensent-ils ?

1 décembre 2009

Internet freedom : Clinton tire la sonnette d’alarme

25 janvier 2010
Iran – Israël : Le baril flambe, le Brent frôle les 75 dollars

Iran – Israël : Le baril flambe, le Brent frôle les 75 dollars

16 juin 2025
Salon du Bourget : Des stands israéliens fermés sur ordre des autorités françaises

Salon du Bourget : Des stands israéliens fermés sur ordre des autorités françaises

16 juin 2025
Tunisie : Le procès de l’avocate Sonia Dahmani reporté au 30 juin

Tunisie : Le procès de l’avocate Sonia Dahmani reporté au 30 juin

16 juin 2025
Snapshot : Où se cache cette croix de Malte dans les rues de Tunis ?

Snapshot : Où se cache cette croix de Malte dans les rues de Tunis ?

16 juin 2025

Dernières actus

Iran – Israël : Le baril flambe, le Brent frôle les 75 dollars
à la une

Iran – Israël : Le baril flambe, le Brent frôle les 75 dollars

par Mohamed Hedi Touati
il y a 2 heures

Lire la suite

Newsletter

Facebook Twitter Youtube RSS
webdo

Votre journal électronique de Tunis. Suivez toute l’actualité en Tunisie en temps réel : politique, société, culture, économie et plus encore. Webdo, une source fiable et indépendante au cœur de l’info.

Suivez-nous

Plan du site

  • Accueil
  • Chroniques
  • Culture
  • National
  • Régions
  • Sport
  • Tribune

Tags

Algérie ARP arrestation BCT Cinéma condamnation corruption Coupe du Monde Décès Etats-Unis Festival Festival de Cannes Film FMI football france Gaza Grève guerre ISIE israël Italie justice Kais Saied Libye Ligue 1 mandat de dépôt migrants Migration météo Ons Jabeur Palestine Pluie Prison précipitations présidentielle ramadan Sfax tennis Tourisme Tunis Tunisie Tunisie Telecom UE UGTT

© 2025 Webdo.tn Tous droits réservés. Réalisé par Itrend.

Logo Webdo
No Result
View All Result
  • Accueil
  • National
  • Divers
  • Régions
  • Sport
  • Culture
  • Chroniques
    • Everyday Tunisians
    • Edito
  • International

© 2025 Webdo.tn Tous droits réservés. Réalisé par Itrend.