"Le mariage orfi, une question déjà réglée par la loi", selon les Affaires religieuses

"Le mariage orfi, une question déjà réglée par la loi", selon les Affaires religieuses
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La question du marriage "orfi" a refait surface, durant ce mois du Ramadan, à travers le feuilleton "Bara'a". Diffusée sur la chaine El Hiwa Ettounsi, cette série ramadanesque évoque, épisode après épisode, des sujets qu'on croyait dépassés dans un pays comme la Tunisie. Polygamie et mariage illégal ou "orfi" sont, depuis les premiers jours du mois saint, au centre d'une polémique dont la question principale est : "Est-ce que ce genre de sujet est une priorité à traiter dans nos feuilletons ?". En plus des internautes, plusieurs personnalités et organisations ont exprimé leur mécontentement. La présidente de Union Nationale de la femme Tunisienne (UNFT), Radhia Jerbi, a même évoqué ce sujet lors de sa rencontre avec le président de la République. Réunis lundi soir pour discuter du dialogue national, Jerbi a évoqué les droits de la femme tunisienne et les questions du mariage orfi et de la polygamie. "Le président de la République a exprimé un rejet total de toute atteinte aux droits de la femme", a-t-elle ajouté sur Jawhara fm. Le sujet a également été commenté par le ministre des Affaires religieuses Ibrahim Chaibi qui a affirmé que le ministère n'exerce aucun contrôle sur les productions artistiques, et qu'il s'emploie à diffuser un discours calme afin d'éduquer les gens sur ces questions. "Le ministère n'est pas un groupe de cheikhs ou une institution de fatwa pour donner son avis sur la question du mariage orfi soulevée par la série. D'ailleurs cette question est réglée par la loi, et c'est un mariage qui est contraire aux formules juridiques", a-t-il ajouté, hier, mardi 12 avril 2022. "De telles questions sont dépassées et loin des préoccupations des gens. Les préoccupations des Tunisiens aujourd'hui ne sont pas le mariage orfi, mais leur pouvoir d'achat et leurs moyens de subsistance"



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