Il semble que pour Saida Akermi, tous les moyens sont bons pour faire pression en vue de libérer son mari Noureddine Bhiri, assigné à résidence.
Dans des déclarations médiatiques, Saida Akermi a raconté les premières heures de ce qu’elle appelle l’enlèvement de Bhiri. Se basant sur le témoignage de son mari, Akermi explique qu’il a été « séquestré dans une maison isolée dans une forêt à Bizerte au milieu des animaux ». « Il entendait l'hurlement de loups et de sangliers », a-t-elle ajouté.
Hier, l’avocate Saïda Akrmi, a confirmé avoir levé son sit-in au service de réanimation de l’hôpital Habib à Bougatfa à Bizerte, et ce par respect au personnel médical et aux patients.
Akrmi a déclaré qu’elle avait quitté le service de réanimation avec ses enfants et s’était lancée dans un sit-in devant ledit service, confirmant qu’elle observe désormais une grève de la faim.
Si le comité de défense de Noureddine Bhiri, assigné à résidence dit craindre pour sa vie, une source médicale à l’hôpital, a précisé, hier mercredi 5 janvier 2022, que l’état de santé de Noureddine Bhiri est assez difficile dans la mesure où il souffre d’une hypertension artérielle et d’une hyperglycémie.