Le chef de l'Etat Kais Saied a reçu ce lundi 7 décembre plusieurs députés du Courant Démocratique dont notamment ceux qui ont été agressés par les députés du bloc Al-Karama.
Selon un communiqué rendu public par la présidence de la République, Kais Saied s'est dit contre toute forme de violence et notamment au sein des institutions de l'Etat.
Le chef de la République a affirmé dans ce sens qu'il ne "laissera pas la Tunisie s'effondrer". "J'adresse mes avertissements à tout le monde, nous allons riposter, et nous sommes au courant de tout ce qui se passe, même des moindres détails", a-t-il encore dit, dans une vidéo diffusée par la présidence de la République. Et d'affirmer que tous les plans et les complots visant à faire chuter la Tunisie seront avortés.
D'autre part, le chef de l'Etat a réitéré son appel à faire adopter le projet de loi de finances pour éviter le recours à l'article 66 de la Constitution qui stipule, dans son dernier paragraphe que "Si à la date du 31 décembre le projet de loi de finances n’a pas été adopté, il peut être mis en vigueur, en ce qui concerne les dépenses, par tranches trimestrielles renouvelables, et ce, par décret présidentiel. Les recettes sont perçues conformément aux lois en vigueur".
Cinq blocs parlementaires, le Courant démocrate, le Mouvement populaire, Tahya Tounes, le Bloc réformiste, Qalb Tounes ainsi que des députés indépendants ont tenu, une conférence de presse en urgence au Parlement, en marge de la violente bagarre qui a éclaté ce lundi 7 décembre au parlement.
Rappelons que le président de l’ARP, Rached Ghannouchi a ordonné l’ouverture d’une enquête suite à cette violente bagarre au cours de laquelle le député d’Attayar, Anouar Bechahed a été violemment agressé.
Une violente bagarre a éclaté entre des députés de la Coalition Al Karama et ceux du Courant démocratique à l’extérieur de la salle de la plénière. Une bagarre qui s’est déclenchée après qu’un député d’Al Karama ait agressé physiquement un député du Bloc démocratique.