Le dénouement de la crise d’El Kamour a certes répondu aux attentes des habitants de Tataouine, mais il a ouvert la porte à d’autres crises sociales dans différentes régions.
Prenant pour exemple le sit-in El Kamour, plusieurs dizaines de jeunes protestataires ont entamé, ce vendredi 13 novembre un sit-in ouvert dans les sites de production du Groupe Chimique Tunisiens à Gabes.
Selon l’agence TAP, le personnel de cette société a été empêché de regagner les sites de production et les locaux du GCT par les protestataires qui revendiquent l’emploi et l’amélioration de leurs conditions sociales.
Ces protestataires revendiquent en effet la création de postes d’emploi dans le GCT mais aussi dans les sociétés de l’Environnement.
Un accord avait finalement été trouvé entre le gouvernement et la coordination d’El Kamour permettant ainsi de mettre fin à des mois de blocage, de protestations et d’arrêt de production.