L’affaire de l’incendie qui a frappé une des locomotives de transport de phosphate à Métlaoui a été déférée à la brigade des recherches centrales de la garde nationale de l’Aouina.
Cette unité sera chargée d'effectuer des tests, des enquêtes et des inspections techniques liées à cet incident.
Le porte-parole des tribunaux de Gafsa, Jamel Barhoumi, a déclaré à l'agence TAP qu'à ce stade de l'enquête et des recherches, il n'est pas possible de déterminer si l'incendie de la locomotive n'est qu'un accident ou s'il s'agit d'un acte criminel.
Rappelons que le vendredi 15 mai 2020, à l’heure de la rupture du jeûne, un incendie s’est déclaré dans l’une des locomotives de transport de phosphate à Métlaoui dans le gouvernorat de Gafsa.
Des ouvriers ont bien tenté d’intervenir pour maîtriser le feu, mais en vain, et seule l’intervention de la protection civile a pu le faire, mais de grands dégâts matériels ont été enregistrés notamment la destruction de cette nouvelle locomotive récemment acquise par la SNCFT, totalement endommagée et d’un coût de 5 millions de dinars.
Selon ces premiers éléments rapportés il y a quelques jours par la radio Mosaique fm l’incendie est un acte de sabotage.
Le ministère public à Gafsa, l’équipe technique et l’équipe de recherche et d’investigation relavant de la garde nationale de Gafsa ont constaté que le réservoir de carburant de la locomotive a été fracturé. Des empreintes digitales ont même été relevées sur les lieux du crime
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