Les deux nouveaux conseillers de Fakhfakh vont coûter au moins 20.000 dinars par mois au contribuable

Les deux nouveaux conseillers de Fakhfakh vont coûter au moins 20.000 dinars par mois au contribuable
National
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La polémique enfle de plus en plus sur la question des deux nominations au sein de la Présidence du gouvernement. Deux dirigeants d’Ennahdha, en l’occurrence, Imed Hammami et Oussama Ben Salem, ont été nommés conseillers d’Elyes Fakhfakh. Une décision qui a vite fait de provoquer des réactions à la chaîne... A commencer par Hichem Snoussi, membre de la Haute Autorité Audiovisuelle (HAICA), signalant qu’Oussama Ben Salem, désormais conseiller de la réforme et de la transparence auprès du gouvernement, est en fait « le fondateur de la première chaîne TV illégale (Zitouna TV), dont la source de financement est inconnue ». La députée d’Ennahdha Jamila Ksiksi est venue mettre de l’huile sur le feu en appelant les détracteurs d’Ennahdha et ceux qui critiquent ces nominations à aller boire l’eau de mer tout en expliquant que ces nomination avaient été convenues entre son parti et Elyes Fakhfakh lors des négociations portant sur la formation du nouveau gouvernement en février dernier. Les déclarations et autres polémiques pourront se multiplier, elles n'empêcheront plus la nomination d'Imed Hammami, ancien ministre de la Santé, en tant que conseiller auprès du chef du gouvernement avec rang de ministre et d'Oussama Ben Salem, conseiller auprès du chef du gouvernement avec rang de secrétaire d’Etat. Et ces deux nominations vont coûter cher au contribuable et surtout à l'Etat qui a déjà du mal à joindre les deux bouts en cette période de crise coronavirale. Selon Ahmed Souab, ancien juge au Tribunal administratif chaque conseiller ne touchera pas moins de 10 mille dinars par mois. Ahmed Souab qui s'exprimait ce mardi 28 avril 2020 sur les ondes d'Express fm a toutefois apporté des précisions de taille. Tout d'abord, le chef du gouvernement n’est redevable d’aucune explication sur le choix de ses collaborateurs et conseillers et aucun texte ne l’y oblige. Par ailleurs, il a estimé que ces deux nominations sont issues d'une décision politique et cela relève de « domaine réservé » du chef du gouvernement, donc inattaquable en justice.



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