Tunisie : Démantèlement d'un réseau d'espionnage

Tunisie : Démantèlement d'un réseau d'espionnage
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Le ministère de l'Intérieur a publié un communiqué, ce vendredi 29 mars 2019, dans lequel il annonce avoir démantelé un réseau d'espionnage. Dans ce communiqué, le ministère de l’Intérieur, indique avoir ouvert une enquête sur ce réseau en 2018 et a permis l’arrestation de deux Tunisiens soupçonnés d'espionnage, ce mardi 26 mars 2019, après autorisation du ministère public et du Tribunal de Première Instance de Tunis. Les deux personnes arrêtées sont accusés de "collaboration avec des parties étrangères", indique le département de l'intérieur, ajoutant que la saisie de documents a permis de découvrir des informations classées confidentielles sur des équipements de pointe de brouillage et d'interception de communications et pouvant porter atteinte à la sécurité nationale.
Moncef Kartas, diplomate de l’ONU cueilli à l'aéroport
Dans cet ordre d'idées, l’arrestation de Moncef Kartas, un fonctionnaire de l’ONU chargé d’enquêter sur les violations de l’embargo sur les armes frappant la Libye semble être liée à celle du réseau d'espionnage démantelé. Interpellé en compagnie d'une deuxième personne, ils ont été conduits à la Brigade d’El Gorjani. Depuis, le bureau de l’ONU à Tunis, tente de connaître les raisons de cette arrestation. Un porte-parole de l’ONU à précisé à l’AFP, que Moncef Kartas, a été arrêté à son arrivée à Tunis alors qu’il bénéficiait d’une immunité diplomatique en tant qu’expert mandaté par l’ONU.
Poursuite des investigations
Le ministère de l’Intérieur précise par ailleurs, que les investigations concernant ce dossier se poursuivent en coordination avec les autorités judiciaires compétentes. De son côté, la directrice du bureau de Human Rights watch (HRW), Emna Guellali a indiqué, dans une déclaration à l’Agence TAP, que les autorités tunisiennes ont procédé à l’arrestation d’un membre du groupe d’experts des Nations Unies chargé de la Libye, Moncef Kartas, dès son arrivée à Tunisie mardi dernier. Elle s’interroge sur les motifs de cette arrestation, précisant que “Moncef Kartas bénéficie de l’immunité de juridiction des organisations internationales, à savoir celle de l’ONU, et travaille sur les violations de l’embargo sur les armes en Libye”.



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