L'affaire du navire Ulysse entre les mains de la police tunisienne

L'affaire du navire Ulysse entre les mains de la police tunisienne
National
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La collision entre un cargo de la Compagnie Tunisienne de Navigation (CTN), l'Ulysse et un porte-conteneurs chypriote, le 7 octobre dernier en Méditerranée, fait encore parler d'elle. L'affaire est désormais entre les mains de la police tunisienne qui a interrogé trois membres de l'équipage du cargo Ulysse, composé de 45 membres. Deux marins et un serveur qui avaient diffusé une vidéo dans laquelle ils apparaissent, ont été entendus, dans la soirée de dimanche 1' octobre, par le service anti-criminel du ministère de l'Intérieur, a indiqué à l'AFP son porte-parole, Sofiène Zaag. On rappelle que dans cette vidéo, les trois membres d'équipage ont minimisé l'accident, estimant qu'il y avait eu "un petit problème". "Vos conneries sont plus grandes que la mer", avaient-ils ensuite rétorqué, sous les éclats de rire de leurs collègues. La vidéo en question avait provoqué une polémique et avait été jugée scandaleuse du fait de l'arrogance et de l'irresponsabilité des membres en questions à travers leurs propos. En parallèle, des enquêteurs français et chypriotes ont débarqué aujourd'hui, à Tunis pour inspecter le navire tunisien, actuellement aux bassins de la société tunisienne de construction et de réparation mécanique et navale de Menzel Bourguiba, gouvernorat de Bizerte. Par ailleurs, le président directeur général de la Marine Marchande, Sami Battikh, a annoncé que selon les informations collectées à partir de la boite noire, le chef de quart était sur la passerelle au moment de la collision, d’où l’erreur humaine est inévitable. Selon Battikh, cette personne chargée du contrôle du navire « n’a rien tenté pour éviter l’accident », et ce pour des raisons toujours inconnues. La collision au nord-ouest de la Corse, a provoqué une brèche dans la coque du porte-conteneurs et une pollution au fuel. Au total, les autorités françaises estiment que 600 mètres cubes de pétrole se sont échappés lors de la collision, survenue dans les eaux internationales. Du côté français, une enquête a été ouverte par le parquet de Paris sur cette collision qui est intervenue alors que la météo et les conditions de navigations étaient bonnes.



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