Aucune preuve d'une rencontre entre Lotfi Brahem et des responsables de services de renseignements étrangers

Aucune preuve d'une rencontre entre Lotfi Brahem et des responsables de services de renseignements étrangers
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Lors de son audition par la commission parlementaire Sécurité et Défense, le ministre de l'Intérieur par intérim Ghazi Jeribi a fait savoir qu'aucune preuve matérielle ne confirme que l'ancien ministre Lotfi Brahem a rencontré des responsables de services de renseignements étrangers. Lotfi Brahem était à la caserne de Bouchoucha, le jour où il aurait rencontré un responsable émirati à Djerba, comme indiqué par l'article de Mondafrique, a expliqué Jeribi qui a souligné l'importance d'éléments concrets et non de spéculations pour prouver ces faits. Ghazi Jeribi a ajouté que le ministre de l'Intérieur est en droit de conduire la mission qui lui est dévolue par la loi, y compris rencontrer un chef de service de renseignement ou un représentant d’un service de renseignement étranger. "Ces rencontres ne peuvent justifier son accusation de vouloir 'vendre le pays' ", a-t-il estimé. Rappelons que le ministre de la Défense nationale, Abdelkarim Zbidi, a démenti mercredi dernier toute tentative de coup d’état en Tunisie et totalement blanchi l’ancien ministre de l’Intérieur, Lotfi Brahem qui avait été cité par le journaliste Nicolas Beau. Titré « Tunisie, l’alliance ratée des Emiratis avec Lotfi Brahem », l’article raconte comment Brahem aurait fait alliance avec des parties émiraties pour faire « un coup d’Etat » à la douce comme c’était le cas le 7 novembre 1987. Et selon le journaliste, le plan de Brahem était très semblable à celui de Ben Ali à l’issue duquel il a pris le pouvoir en 1987 : « Révocation du Premier ministre, Youssef Chahed ; possible nomination à la tête du gouvernement de l’ancien ministre de la Défense de Ben Ali, Kamel Morjane ; mise à l’écart finalement du président Beji lui même, pour raisons médicales. » Toujours selon le journaliste, le plan du ministre limogé « visait avant tout à écarter définitivement de la vie politique tunisienne les islamistes du mouvement Ennahdha ».



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