Le projet vise à diminuer de 50% la consommation énergétique de plusieurs constructions qui seront raccordées à ce réseau. En effet, un projet de réalisation d’un réseau de chaleur et de froid (Heating and cooling network) d’envergure sera lancé durant cette année dans la zone du Lac de Tunis moyennant un investissement de l’ordre de 40 millions de dinars.
Selon le directeur de l’Utilisation Rationnelle de l’Energie à l’Agence Nationale pour la Maîtrise de l'Energie, Fethi Hanchi, ce projet permettra de réduire de 50% la consommation d’énergie destinée aux opérations de refroidissement et de chauffage.
Explications. Le système destiné essentiellement aux établissements énergivores comme les cliniques, les supermarchés, les immeubles de bureaux et les hôtels, consiste en une seule unité centrale de production de l’énergie (soit à partir du gaz ou des énergies renouvelables) et un réseau de distribution de l’énergie qui remplaceront les centrales de la STEG, et les réseaux de distribution et les systèmes de production de froid décentralisés chez les particuliers, selon l’agence TAP.
“Les avantages de ce projets sont multiples, tant pour le gouvernement que pour les usagers finaux. Il permettra de réduire l’investissement public, en termes de consommation de l’énergie primaire et d’investissement dans les centrales thermiques classiques assurés par les opérateurs publics de production d’électricité, et de baisser les risques sanitaires, notamment les maladies engendrées par la production décentralisée du froid (climatiseur), et de diminuer les émissions du gaz à effet de serre (GES)“ a-t-il encore expliqué.
Selon une étude, certaines villes tunisiennes et zones industrielles, en particulier, les zones touristiques, la colline sanitaire de Bab Saadoun (8 établissements de santé ainsi que des ministères), doivent faire appel à ce système.