Le 20 décembre, le président américain Donald Trump a donné son feu vert au financement de la fabrication de virus mortels, dans le but de la "prévention des pandémies" et de "l'avancement des recherches".
Le directeur du National Institutes of Health, l'un des instituts américains de la santé, Francis S. Collins, a déclaré qu'il s'agit d'une mesure destinée à "développer des stratégies et des mesures offensives contre les éléments pathogènes qui menacent la santé publique". Les chercheurs pourront donc manipuler génétiquement des virus afin de les rendre mortels.
L'autorisation concerne trois maladies : le virus de la grippe, le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS).
La décision prise il y a quelques jours continue d’inquiéter les chercheurs : ils craignent un revirement de la situation. Michael T. Osterholm, directeur du "Center for Infectious Disease Research and Policy" à l'université du Minnesota a déclaré au New York Times : "Si quelqu'un trouve un moyen de rendre le virus Ebola plus dangereux, je ne crois pas que cela devrait être accessible à quiconque dans la rue, qui voudrait l'utiliser à des fins néfaste".
Commentaires