Des terroristes libérés grâce à l’intervention de Chafik Jarraya, selon l'AFP

Des terroristes libérés grâce à l’intervention de Chafik Jarraya, selon l'AFP
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L’Agence France Presse a établi un lien entre Chafik Jarraya et des terroristes en Libye. L'agence de presse s'est en effet basée sur les déclarations d’un haut responsable pour affirmer que l’homme d’affaires est intervenu pour libérer des extrémistes arrêtés pour crimes alors que Saber Laajili était à la tête de l’unité antiterroriste. L’identité des terroristes concernés n'a pas été dévoilée mais selon une investigation menée par l'AFP, il s'agirait entre autres de Walid Klib, Houcine Dhaouadi et Alaedine Fradj. Le 16 Juin 2013, le ministère de l’Intérieur annonce l’arrestation d’un Libyen, dont le nom n’a pas été révélé, dans le sud de la Tunisie suite à une opération sécuritaire. L’homme arrêté est qualifié dangereux. Il était en contact avec des extrémistes retranchés au mont Chaambi ainsi que d’autres groupes présents dans des pays voisins. En mai 2015, le leader de Fajr Libya, Walid Klib, est arrêté et accusé de terrorisme. Il a été remis en liberté en juin 2015 après une prise d’otage de diplomates et de citoyens tunisiens en Libye. Walid Klib avait été arrêté le 18 mai 2015 pour une affaire de terrorisme avant d'être extradé vers la Libye après que plusieurs miliciens aient enlevés (puis libérés) respectivement 254 et 10 Tunisiens. Son incarcération était la cause de l’enlèvement de 254 Tunisiens, puis de 10 tunisiens au consulat de Tunisie à Tripoli. Ces derniers avaient été libérés dans la nuit de mercredi 17 à jeudi 18 juin.Le 11 juin , la Cour d’appel de Tunis avait rejeté la demande de libération de Walid Klib et le lendemain, dix Tunisiens du consulat de Tunisie à tripoli étaient enlevés par des miliciens de Fajr Libya.  Même scénario le 17 juin, le verdict sur la nouvelle demande de libération de Walid Klib était rendu à la Cour d’appel de Tunis et dans la nuit du 17 au 18 juin, les dix consulaires tunisiens étaient libérés. Son extradition s’est faite selon l’article 23 de l’accord signé entre la Tunisie et la Libye. En octobre 2015, le maire de Sabrata, Houcine Dhaouadi est arrêté. Il a été libéré par la suite. Il est important de mentionner que 300 Tunisiens étaient pris en otage en ce temps-là. En novembre 2015, le leader d’un groupuscule libyen, Alaedine Fradj, qui devait recevoir des soins en Tunisie est arrêté.

AB

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