L'avocat Ghazi Mrabet, fervent défenseur de l'abrogation de la loi 52 condamnant les consommateurs de stupéfiants, s'est dit choqué par le fait, que pour la première fois depuis des années, il n'y aura pas de recours à la grâce présidentielle, à l'occasion du 9 avril, fête des martyrs.
Il est d'usage, que pour les fêtes tunisiennes, le président de la république gracie des détenus, essentiellement ceux condamnés par la loi 52.
Cette année, pour des raisons inconnues, la présidence de la République a annoncé qu'il n'y aurait pas de grâce accordée.
"A défaut d'une volonté politique d'abroger la loi 52, la procédure de la grâce servait surtout à libérer les prisonniers 52 et du coup à désengorger nos prisons."
s'est indigné Mr Mrabet sur les réseaux sociaux.
S.B
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