Panama Papers : Des Tunisiens impliqués dans le scandale planétaire d’évasion fiscale

Panama Papers : Des Tunisiens impliqués dans le scandale planétaire d’évasion fiscale
National
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Plus de 300 journalistes travaillant pour 109 médias ont mené la spectaculaire enquête sur le système planétaire d’évasion fiscale. Tout a commencé par une fuite de onze millions et demi d’emails, de courriers, de contrats et d’extraits de comptes bancaires, couvrant la période d’activités qui s’étend de 1977 à décembre 2015. Ces documents proviennent du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore. Considérant la quantité de données à analyser beaucoup trop importante pour un seul journal, la Süddeutsche Zeitung a partagé ces documents avec le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et ses partenaires. En Tunisie, le travail a été coordonné par le media en ligne Inkyfada.
Panama Papers
Les Panama Papers montrent comment des chefs d’Etat, des membres de régimes autoritaires, des politiciens, des responsables, des sportifs, des milliardaires… ont utilisé des sociétés offshore pour dissimuler leurs actifs.140 personnalités internationales dont Salman Al-Saoud, roi d’Arabie saoudite, Petro Porochenko, président de l’Ukraine, Lionel Messi, footballeur et Michel Platini, ancien footballeur ont utilisé des sociétés offshore.
Des Tunisiens impliqués
Inkyfada affirme que des noms tunisiens figurent dans ces listes de personnalités corrompues. « Mossack Fonseca est une firme internationale, en lien avec des intermédiaires partout dans le monde et également en Tunisie. » a-t-on précisé. Le même média qui a contribué dans l’analyse des documents fuités, affirme que des politiciens, des avocats, d’anciens responsables politiques ou gouvernementaux ou encore le propriétaire d’un média, sont tous impliqués dans cette affaire. « Dans les jours à venir, Inkyfada publiera différentes enquêtes sur les liens existants entre des citoyens tunisiens, qu’ils soient actionnaires, avocats ou directeurs et des sociétés offshore, domiciliées dans les paradis fiscaux. » a-t-on précisé.

KJ




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