Ce n'était pas un enlèvement mais une arrestation sur ordre du procureur de la République

Ce n'était pas un enlèvement mais une arrestation sur ordre du procureur de la République
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La polémique qu'a suscité "l'enlèvement" de sept accusés qui venaient d'être libérés sur décision d'un juge d'instruction a été au centre d'une conférence de presse du ministre de l'Intérieur Najem Gharsalli. Une affaire qui a fait des remous et qui a nécessité des précisions de la part du ministre. Ce dernier a d'ailleurs confirmé, ce mercredi 5 août, qu'il ne s'agit nullement d'un enlèvement mais bien d'une nouvelle arrestation, qui a eu lieu hier mardi, de sept accusés à leur sortie de la caserne d’El Gorjani, en vertu d’une décision judiciaire. "L’arrestation des sept accusés n’est pas un enlèvement mais vient suite à des informations indiquant leur implication dans d’autres affaires terroristes", a indiqué le ministre. Le ministre a, par ailleurs, nié l’existence de n’importe quel dépassement commis par les agents de police comme l’ont prétendu les personnes arrêtées. De son côté, le ministère de la Justice a indiqué, ce mercredi, dans un communiqué, que les sept individus soupçonnés d’appartenir à des organisations terroristes, ont été arrêtés, suite à leur implication dans de nouvelles opérations terroristes. En réponse aux informations selon lesquelles ces individus auraient été enlevés et torturés, le ministère de la justice a tenu à préciser que la partie concernée a procédé à l’arrestation de ces individus suite à leur implication dans de nouvelles affaires de terrorisme. Le ministère, indique le communiqué, s’emploie actuellement à vérifier si les détenus présentent des traces de torture réitérant, à ce propos, son engagement à poursuivre en justice toute personne impliquée dans des crimes de torture.



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