
Quinze bus ont été vandalisés au dépôt El Bokri, à Tunis, ce jeudi 13 novembre, jour de grève pour les agents de la Société des transports de Tunis (Transtu) à l’appel de l’Union régionale du travail (URT) de Tunis, nous a confirmé Mohamed Chemli, directeur de la communication de la Transtu.
« Il s’agit d’actes de sabotage : les systèmes d’alimentation électrique et de dépannage ont été bousillés« , affirme M. Chemli, qui assure que ces dégradations sont le fait d’agents en grève qui ont voulu « empêcher les autres de travailler » puisque « certaines franges du personnel ne voulaient pas participer à la grève« .
Le ministre du Transport demande l’ouverture d’une enquête
Un peu plus tôt aujourd’hui, le ministre du Transport Chiheb Ben Ahmed a déclaré lors d’une conférence de presse qu’il avait à ce propos « appelé le PDG de la Transtu à ouvrir une enquête et à déposer plainte. »
« Les auteurs de ces actes seront poursuivis devant la justice. […] Nous respectons le droit de grève ; il y a un droit au travail et on doit le respecter« , a-t-il ajouté, affirmant que « ceux qui ont empêché leurs collègues de travailler seront poursuivis administrativement » et que « des mesures seront prises à leur encontre. »
Nous avons tenté à plusieurs reprises de joindre Farouk Ayari, secrétaire général de l’URT Tunis, pour avoir sa réaction, sans succès.