Amouri d'Ansar Charia et Dammak ont aidé Abou Iyadh à s'enfuir de la mosquée Fath

Amouri d'Ansar Charia et Dammak ont aidé Abou Iyadh à s'enfuir de la mosquée Fath
National
print



Le ministère de l'Intérieur a annoncé ce jeudi 31 juillet que Afif Amouri, qualifié de «dangereux terroriste»l'un des dirigeants de l'organisation interdite Ansar Charia, a été arrêté à Regueb sans donner plus de détails. Une voiture à la disposition de Afif Amouri pour faire fuir Abou Iyadh D'après un document de l'Unité nationale d'enquête sur les crimes de terrorisme publié par notre confrère Ramzi Bettaieb,  Afif Amouri, responsable de la communication d'Ansar Charia, serait celui qui a aidé,  le 17 septembre 2012, Seif Allah Ben Hassine (Abou Iyadh) à s'enfuir de la mosquée Al Fath encerclée par les forces de l'ordre. Abou Iyadh, fondateur de l'Ansar Charia et connu pour ses liens avec Al Qaida et Aqmi, s'y est rendu, trois jours après l'attaque de l'ambassade des Etats-Unis à Tunis pour faire un prêche à la mosquée suite à la mort de quatre salafistes. Une démonstration de force et de défi des autorités qui a étonné tout le monde vu le contexte, notamment aussi par la facilité avec laquelle il a pu s'enfuir sans se faire arrêter. L'ancien directeur général Dimassi a divulgué, au mois de mai dernier, que c'est sous les ordres d'Ali Larayedh, l'ex-ministre de l'Intérieur, que la fuite a eu lieu.  L'enquête de l'Unité révèle aussi que c'est Mohamed Ali Dammak qui a mis à la disposition de Amouri une Peugeot 307 à cet effet. Le nom de Afif Amouri dissimulé par le ministère de l'Intérieur Lors de sa conférence au mois de février 2014, l' IRVA (Initiative pour la Recherche de la Vérité sur l'Assassinat de Chokri Belaïd) accusé le ministère de l'Intérieur d'avoir sciemment dissimulé le nom de Afif Amouri.  L'IRVA avait dénoncé cinq mois plus tôt le fait que le nom d'Afif Amouri n'a été ni intégré dans la liste des personnes à interroger ni avoir fait l'objet d'un mandat de recherche pour enquêter sur son implication dans l'assassinat de Belaïd. Par ailleurs, le ministère de l'Intérieur a précisé, aujourd'hui, que trois mandats de recherche avaient été lancés à l'encontre de Afif Amouri.  



André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Tunisie : Séance inaugurale du conseil des régions et des districts

Suivant