Vendredi 11 juillet 2014, au quatrième jour de l’offensive aérienne contre la bande Gaza, au moins huit palestiniens ont été tués, selon le site du journal Le Monde. Le bilan s’alourdit, atteignant les 100 morts et plus de 500 blessés, selon l’AFP.Ces raids aériens israéliens qui se veulent « ciblés », sont venus en riposte aux tirs à la roquette effectués dans la nuit depuis le Liban, vers Tel-Aviv. Le système de défense aérienne israélien appelé « Dome de fer » avait intercepté la plupart des roquettes, sauf « quelques unes » comme l’indique le site du Monde.
La quantité de roquettes qui est passée outre « le dôme de fer » aurait provoqué une explosion dans une station-service de la ville d’Ashdod, cinquième plus grande ville israélienne située à 35 km de Tel-Aviv.
Selon l’AFP, parmi les 530 roquettes et obus lancées vers Israël, 120 ont été interceptées par le « dome de fer ». Ce dispositif avait été déployé en 2010, pour faire face aux missiles envoyés depuis le Liban et la Palestine.
Cette escalade de violence entre Israël et le Hamas ne risque pas se s’atténuer, d’après l’avis de plusieurs observateurs. L’absence de l’Egypte en tant que médiateur historique dans ce conflit ne réglera certainement pas les choses. Pour le journaliste spécialiste du conflit israélo-palestinien, Baudoin Loos :
« Pour sortir de cette spirale infernale, il n'y a pour le moment aucun médiateur qui s'impose : seule l'Egypte se prêtait régulièrement à ce rôle, et avec talent. C'était du temps de Moubarak ou de l'islamiste Morsi, déposé en 2013. Le régime du maréchal Sissi, qui qualifie tous les Frères musulmans de terroristes, ceux d'Egypte comme également le Hamas, semble se plaire à voir ce dernier en difficulté. Et tant pis pour les civils. »
