Un confinement partiel pourrait avoir lieu, selon l'ancien ministre de la Santé

Un confinement partiel pourrait avoir lieu, selon l'ancien ministre de la Santé
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En dépit du fait qu'il ait quitté le département après avoir été démis par le chef du gouvernement démissionnaire, Abdeltif Mekki continue d'apporter des précisions sur la situation épidémiologique. Invité, hier mardi 21 juillet sur ExpressFM, Abdeltif Mekki a évoqué la possibilité de recourir à un nouveau confinement sanitaire général si la situation se dégrade davantage. Mais selon ses dires, ce confinement serait opéré d'une manière partielle, dans la mesure où seuls les zones ou les foyers de contamination seraient soumis à cette mesure d'envergure. Mekki a dénoncé dans ce sens les formes de relâchement observés ces derniers temps rappelant qu'il a toujours averti contre une deuxième vague de coronavirus. La commission nationale de lutte contre le coronavirus s’est réunie, mardi 21 juillet 2020 sous la supervision Mohamed Habib Kchaou, ministre des affaires sociales chargé de gérer les affaires du ministère de la santé a appelé à davantage de coordination entre les différentes parties impliquées, à la vigilance et à la prudence afin d’éviter une nouvelle propagation du virus en Tunisie. Huit nouveaux cas de contamination au coronavirus, tous importés ont été enregistrés en Tunisie en date du 20 juillet 2020, a annoncé le ministère de la Santé, précisant que sur les 846 tests de dépistage effectués, 13 ont été positifs dont 5 ancien cas encore porteurs du virus. Présidant, lundi 20 juillet 2020, un CMR, le chef du gouvernement démissionnaire Elyes Fakhfakh a mis en garde contre les formes de relâchement, appelant les Tunisiens à faire preuve d’extrême vigilance et à appliquer les mesures de prévention. Cet appel intervient suite à la réapparition de cas de contamination locale et importée, ce qui requiert, a-t-il dit, de doubler de vigilance notamment au niveau des frontières.



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