Abir Moussi appelle le bâtonnier des avocats à enquêter sur les relations de Seifeddine Makhlouf

Abir Moussi appelle le bâtonnier des avocats à enquêter sur les relations de Seifeddine Makhlouf
National
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Les altercations entre les députés de la Coalition Al-Karama, avec à leur tête Seifedine Makhlouf et des agents de la sécurité présidentielle chargée d’assurer la protection députés, hier, vendredi 10 juillet 2020, continue de susciter les réactions. A commencer par celle des députés du bloc du Parti destourien libre qui ont entamé un sit-in ouvert au siège du parlement. La présidente du bloc PDL, Abir Moussi, est d'ailleurs revenue sur ce qu'elle considère comme une attaque de Seifeddine Makhlouf contre elle. Abir Moussi a appelé le bâtonnier des avocats à l’ouverture d’une procédure disciplinaire contre l’avocat Seifeddine Makhlouf et à vérifier ses éventuels liens avec des terroristes. La motion contre Ghannouchi relancée ! Dans une déclaration sur les ondes de la radio Mosaïque FM, Abir Moussi a également appelé le ministère public à enquêter sur les incidents d'hier et la présidence de la République à intervenir sur la question de la sécurité présidentielle au parlement. Dans une vidéo publiée dans la nuit de vendredi 10 juillet sur la page Facebook du PDL, Abir Moussi a relancé la question du retrait de confiance du président de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), appelant "les députés appartenant aux forces civiles à assumer leurs responsabilités". Elle a appelé, dans ce sens à préparer une nouvelle motion visant à retirer la confiance du président de l'ARP et à la nécessité de récolter au moins 73 signatures afin de passer au vote avant le début des vacances parlementaires. L'invité indésirable L'altercation entre les députés d’Al-Karama conduits par Seiffedine Makhlouf et la sécurité présidentielle a été déclenchée à cause d'un invité de ladite coalition qui s’est avéré fiché S17 et que le président du bloc Al Karama, Seifeddine Makhlouf a voulu faire entrer de force, mais il a été interdit d’accéder au parlement. La tension s’est emparée du parlement lorsque les agents de la sécurité présidentielle ont empêché cet invité qui accompagnait Makhlouf. Fou furieux, Makhlouf s'est accroché avec la sécurité présidentielle et selon le député Salem Labyedh, le président du bloc Al Karama aurait insulté les sécuritaires. "Celui qui empêchera un invité d’Al Karama d’entrer à l’ARP n’est pas encore né", a lancé Makhlouf, cité par plusieurs médias. Le syndicat des forces sécuritaires intérieures a fustigé, sur sa page Facebook, les agissements de Seifeddine Makhlouf, mettant en garde contre les tentatives de "blanchiment du terrorisme et des terroristes". La direction générale de la sécurité présidentielle a réagi en publiant un communiqué dans lequel elle exprime "ses préoccupations face aux tentatives désespérées d’entraîner l’institution vers des conflits".



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