Election présidentielle : Le candidat Nabil Karoui sera-t-il relâché ?

Election présidentielle : Le candidat Nabil Karoui sera-t-il relâché ?
National
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C'est ce vendredi 13 septembre 2019 que Nabil Karoui devrait être fixé sur son sort. Incarcéré à la prison de Mornaguia depuis le 23 août dernier pour une affaire de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale, le candidat de « Qalb Tounes » à l’élection présidentielle anticipée va faire l’objet d’une audience consacrée à l’examen du recours en cassation déposé par son comité de défense contre le mandat de dépôt émis par la chambre des mises en accusation près du Pôle judiciaire financier.
Grève de la faim
Cette audience devrait se pencher sur la question de savoir s’il y a eu vice de procédure au cours de l’arrestation de Nabil Karoui ou pas. Entre-temps, Nabil Karoui a décidé d'entamer une grève de la faim pour exercer son droit de vote.
Le processus électoral perturbé
Celui qui se considère comme "un prisonnier politique" a déclaré dans une récente interview "ressentir une grande injustice" accusant Youssef Chahed et Rached Ghannouchi, d'être derrière son arrestation  et insistant sur le fait qu'il n'y a aucun dossier juridique réel à son encontre. De son côté Youssef Chahed, a indiqué, hier, sur les ondes de Mosaique fm, que l’arrestation du candidat Nabil Karoui, pourrait perturber le processus électoral. “La justice est indépendante et a pris sa décision”, a-t-il ajouté.
La Cour de cassation précise
La Cour de cassation qui a fixé une audience pour ce vendredi 13 septembre afin d’examiner la demande de libération de Nabil Karoui, a tenu à réagir en précisant que, "généralement, la Cour de cassation fixe la date des audiences abstraction faite de la qualité du prévenu", rappelant que le collectif de défense de Nabil Karoui a présenté, lundi dernier, des documents relatifs à la procédure de recours devant la Cour de cassation pour accélérer l’examen du dossier.
Zbidi intervient
Un autre candidat à la présidentielle, Abdelkrim Zbidi a, lui aussi, réagit en appelant à laisser Nabil Karoui jouir de ses droits de candidat et de citoyen lors du scrutin présidentiel et ce, afin de "respecter le processus démocratique".



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