L'Instance vérité et dignité (IVD) compte envoyer à l'Etat français, en juillet, un dossier comprenant des crimes perpétrés après l’indépendance de la Tunisie.
Selon Sihem Ben Sedrine, présidente de l'instance, les violations en question ont été documentée dans les moindres détails. Elle explique que les premières violations commises par l’État français avaient eu lieu en juillet 1956, alors que la Tunisie était déjà indépendante. Elle évoque également le "grand massacre de Bizerte", où environ 5000 personnes dont la majorité sont des civils, ont été tués par l'aviation française.
L'IVD ne cherche pas uniquement des excuses, mais aussi des dédommagements. Chaque personne tuée (homicide) équivaut à 200 mille dinars, soit plus de 30 millions d'euros pour le cas de Bizerte.
Ben Sedrine, citée par des médias français, a estimé qu'il est temps aujourd’hui que la France "se réconcilie avec ses valeurs, et avec ses anciennes colonies".
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