Friguia Park répond à la polémique : "Les tigres blancs étaient échangés dans le cadre d'un accord avec un parc libyen"

Friguia Park répond à la polémique : "Les tigres blancs étaient échangés dans le cadre d'un accord avec un parc libyen"
National
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Mohamed Bayoudh, directeur du parc Friguia, situé à Bouficha, gouvernorat de Sousse, a démenti les informations portant sur la mise en échec d'une tentative de trafic de quatre tigres blancs rares.  Les responsable a expliqué que les tigres mentionnés sont des mâles dont 3 sont nés début janvier 2019 et qu'un accord a été conclu avec un parc zoologique libyen pour qu'ils y soient hébergés, "comme convenu dans la plupart des pays du monde". "Les tigres mâles ne peuvent pas vivre ensemble dans une cage car ils se font la proie", a-t-il ajouté Il a souligné que le Libyen arrêté au niveau des frontières libyen était chargé du déplacement des tigres dans le zoo libyen, sans leur mère, qui se trouve toujours au parc Friguia, indiquant qu'elle est enceinte et qu'elle va donner naissance à de nouveaux tigres dans deux mois. Bayoudh a assuré que les animaux avaient été transférés légalement et sous la supervision de la Direction générale des forêts, mais que le Libyen a été arrêté car il ne disposait pas des documents nécessaires. "Les tigres se trouvent actuellement à la Direction régionale des forêts à Médenine, attendant que la personne chargée de leur transfert finisse les procédures juridiques et les documents nécessaires pour leur entrée en Libye", a-t-il indiqué. D'autre part, le directeur du parc a avoué l’existence d'énormes difficultés financières, notamment les factures d'électricité qui ont atteint les 32 mille dinars, ce qui a entraîné l'abandon des dauphins en raison du coût élevé de leur entretien et soins. Rappelons que samedi, la Douane tunisienne a annoncé avoir mis en échec une tentative de faire passer clandestinement en Libye les quatre bébés tigres blancs, nés il y a juste deux mois à Friguia Park ! Les animaux ont été découvert à bord d’un véhicule conduit par un citoyen libyen, au niveau du poste frontalier de Ras Jedir. Il comptait se rendre dans son pays.



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