En plein cœur du Chaambi, que reste-t-il de nos réserves naturelles ?

En plein cœur du Chaambi, que reste-t-il de nos réserves naturelles ?
Chroniques
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Depuis plusieurs années maintenant, le djebel Chaambi est meurtri par une actualité douloureuse. Refuge de bandes armées terroristes, ce massif tunisien a en effet subi aussi bien des ratissages que des bombardements. C'est d'ailleurs le cas pour plusieurs sanctuaires investis par les terroristes poursuivis sans relâche par notre armée nationale. Cette situation n'est pas sans impact sur le caractère de réserves naturelles des massifs montagneux et des forêts. Ainsi, pour citer le cas du Chaambi, il abrite un parc national de près de 7000 hectares ainsi que le plus haut sommet de Tunisie. Ce parc créé en 1980 avait pour objectif de préserver la population des gazelles de montagne ainsi que la flore riche en pins d'Alep et chênes verts. Dans ce massif ont aussi été recensés des spécimens de hyènes rayées. Oiseaux et reptiles y sont également nombreux alors que les mouflons y avaient été réintroduits. Par ailleurs, le massif du Chaambi comprend aussi deux réserves naturelles qui sont celles de Khchem el Kelb et Ettella. Il s'agit de deux forêts de pins qui couvrent près de 400 hectares. Il s'agit en principe de zones de protection intégrales avec une faune et une flore des plus riches. Que deviennent ces réserves ? Qu'en est-il du sort du parc naturel ? Peu d'informations sont disponibles à ce propos alors que les escarmouches mettant aux prises l'armée et les éléments retranchés dans le massif continuent. De plus, le sol a été miné en plusieurs endroits induisant des dégâts dans la vie animale et végétale. Evidemment, il faut ce qu'il faut pour mater la menace terroriste. Toutefois, les services compétents doivent d'ores et déjà songer à la "reconstruction" dans ce massif qui a été retenu dès 1977 comme une réserve de a biosphère.



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