Sheraton Gate : Rafik Bouchlaka sous la menace d'une inculpation

Sheraton Gate : Rafik Bouchlaka sous la menace d'une inculpation
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Le Ministère Public au sein du Pôle Judiciaire Economique et Financier demande au premier juge d'instruction du bureau 26 du Pôle Judiciaire Economique et Financier d'inculper Rafik Ben Abdessalem Ben Bechir Bouchlaka, dirigeant d'Ennahdha, ancien ministre des Affaires étrangères et gendre de Rached Ghannouchi. Toute personne impliquée révélée par l'enquête pour l’usage par un fonctionnaire public de sa qualité pour se procurer lui-même ou procurer à autrui un avantage injustifié portant préjudice à l’administration et l'utilisation illicite des biens publics est également concernée par cette inculpation. Des mandats pourraient donc être émis par le juge en vertu des articles 32, 82, 96, 98 et 99 du code pénal, et de l’article 58 du code de la comptabilité publique. Pour rappel, un article d’investigation sur le ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem de la bloggeuse Olfa Riahi, publié sur son blog, en décembre 2012 a provoqué un énorme buzz sur les réseaux sociaux. Dans son article Olfa Riahi présente trois factures, qu’elle a réussi à se procurer, de l’hôtel Sheraton Tunis, situé à l’Avenue de la Ligue arabe, et qui concerne le gendre de Rached Ghannouchi. Le premier élément relevé par cet article est d’abord les goûts du luxe vertigineux du ministre des Affaires étrangères. Les prix de ses nuits passés dans cet hôtel luxueux oscillent entre 332 et 516 dinars. Officiellement inculpé le 8 janvier 2014 par le ministère public, dans l’affaire du «SheratonGate», Rafik Abdessalem devait également s'expliquer devant le pôle judiciaire dans l’affaire du don chinois d’un milliard et était déjà sous le coup de trois accusations, « d’usage par un fonctionnaire public de sa qualité pour se procurer lui-même ou procurer à autrui un avantage injustifié portant préjudice à l’administration », et « d’utilisation illicite des deniers publics », conformément aux articles 96 et 99 du code pénal, et de l’article 58 du code de la comptabilité publique.



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