Chronique rock : Elvis Show, Graceland et Vinyles

Chronique rock : Elvis Show, Graceland et Vinyles
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Je n'oublierai jamais le jour où Elvis est mort... Ce jour là, un 16 août, je prenais l'avion pour les USA et la nouvelle était partout dans l'infosphère de l'époque.
Elvis Presley venait de décéder. Le King du rock avait passé l'arme à gauche à l'âge de 42 ans. La pop était orpheline de celui qui, le premier, lui donna toutes ses lettres de noblesse.
Moi, je me demandais déjà si je pourrais visiter Graceland et je me rejouais dans la tête les grandes chansons du King. Ce n'est que bien plus tard que j'irai enfin à Memphis, il y a seulement une dizaine d'années, pour découvrir cette ville du Tennessee qui respire la musique par tous ses pores.
Elvis, c'est le souvenir des électrophones Teppaz et des premiers 45 tours. C'était alors le temps des vinyles et toute une jeunesse vibrait au rythme des chansons du King qui surfait entre ballades sentimentales et déhanchements effrénés. Souvenez-vous de "Blue Suede Shoes, "Love me Tender", "Are you lonesome tonight", "Suspicious Minds" et de centaines d'autres rengaines qui demeurent toujours vivantes.
C'est que notre Elvis a vendu un milliard de disques. Il a aussi tourné dans 33 films que les salles tunisiennes ont continué à diffuser jusqu'au milieu des années 1970. C'est ainsi que j'ai pu voir pas mal de films avec Elvis au cinéma Bijou de Bab Djedid et aussi dans la petite salle de la rue El Benna, pour ceux qui connaissent le quartier dont je parle.
A cette même période, il y avait aussi eu le film Elvis Show que tous les yéyés se devaient d'avoir vu ne serait-ce qu'une fois. C'est qu'on était encore en pleine Elvismania, alors que ce pionnier du rock qui chantait noir malgré sa peau, continuait à transgresser les codes des sociétés bien pensantes.
Ave Elvis, nous te devons beaucoup! Et pour ma part, je continue à t'écouter et te faire écouter à celles et ceux qui te connaissent et aussi à toute la nouvelle génération qui ne finit pas de te découvrir...



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