Vie scolaire : Beaucoup de parents déplorent des rythmes "jahloulesques"

Vie scolaire : Beaucoup de parents déplorent des rythmes "jahloulesques"
Chroniques
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Le terme est nouveau dans notre lexique et il est utilisé à tout bout de champ. Il s'agit de l'adjectif "jahloulesque" qui est un (mauvais) jeu de mots à partir de "jahl" qui signifie "ignorance" et du nom du ministre de l'Education nationale, Neji Jelloul. Et si ce t adjectif surgit sans cesse dans les conversations, c'est que la pseudo-réforme des rythmes scolaires ne passe pas avec des parents, des élèves et même des hôteliers et restaurateurs qui ne cessent de se plaindre. Pour certains qui enfoncent le clou, Jelloul torpillerait le tourisme local avec ses idées de suppression des vacances d'hiver selon le calendrier habituel. Même l'éditorialiste du très sérieux quotidien La Presse est de cet avis. Pour d'autres, Jelloul serait engagé dans une fuite en avant entrainant son département dans des réformes qui n'en sont pas et perdant son temps à jeter de la poudre de Perlimpinpin à la face de l'opinion publique. Enfin, ce sont les parents d'élèves qui sont les plus furieux de ces "improvisations pour la galerie" qui seraient le fait du ministre souvent comparé à un "bouffon". Se retrouvant en décalage, plusieurs familles subissent ces nouveaux rythmes scolaires avec beaucoup d'amertume et le font savoir en des termes parfois crus. Il suffit de surfer sur le net pour retrouver les traces de cette colère envers le ministre accusé de n'en faire qu'à sa tête. Quant aux enfants, ils n'ont pas tellement le choix et suivent le mouvement alors que l'absentéisme en classe prend des proportions inimaginables et inédites. Pris en otage par la politique de communication extravertie du ministre Jelloul, ces enfants sont devenus au fil des ans les cobayes d'un système plongé dans l'absurdité et l'autisme par un Jelloul qui affiche un inacceptable mépris pour le corps enseignant. D'ailleurs, dans leur grande majorité, les professeurs avouent en public et en privé leur ras-le-bol de ce "ministre du spectacle" qui se laisse presque toujours emporter par un narcissisme qui frôle la mégalomanie et le déni de tout ce qui ne l'entend pas de son oreille. Ainsi va notre système éducatif... En pleine esbroufe et en flagrant délit improvisation.

HB




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