Décès d'un militaire : La Défense réfute la thèse du manque d’entraînement

Décès d'un militaire : La Défense réfute la thèse du manque d’entraînement
National
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Un caporal-chef, Atef Neffati, est décédé, lundi 22 décembre dans la caserne de Ain Draham après avoir été touché par une balle de sa propre arme par erreur. « Le militaire était en train d'inspecter son arme lorsqu’il a été atteint par une balle provenant de celle-ci », nous a confirmé ce mardi 23 décembre, le porte-parole du ministère de la Défense, le Lieutenant-Colonel Belhassen Oueslati. Ce genre d’accident est-il devenu légion au sein de nos troupes ? Est-ce dû à un manque d’entraînement ? M. Oueslati a catégoriquement nié le fait que ces accidents sont les conséquences d’un manque d’entraînements. [quote_box_center]« Ce n’est pas un phénomène qui tend à se multiplier. Ce genre d’accident a toujours existé au sein de toutes les armées du monde car tant qu’on est entouré d’armes et de cartouches, ces incidents peuvent se produire. A la différence qu’aujourd’hui, l’Armée est sous les projecteurs et est devenue médiatisée ».[/quote_box_center]
"Les risques d’erreurs augmentent avec la fatigue"
Le 2 septembre dernier, un caporal-chef a été retrouvé mort par balle, par erreur, dans la caserne militaire de Medjez El Bab, du gouvernorat de Béjà. Le 26 septembre, deux soldats ont été blessés « par erreur », également au mont Chambi. Le porte-parole de la Défense explique la cause de ces erreurs et les risques auxquels sont désormais confrontés les militaires chaque jour.

[quote_box_center]« Nous travaillons dans des milieux hostiles qui nécessitent une concentration à tout épreuve. Les militaires sont sur le terrain et doivent rester sur leurs gardes. Ils manipulent leurs armes quotidiennement et avec la fatigue ou un moment de déconcentration, les risques d’erreurs augmentent et l’arme ne pardonne pas en cas d’erreur », nous a-t-il déclaré.[/quote_box_center]




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