La fondation Mohamed Belmufti pour la justice et les libertés a annoncé dans un communiqué, ce vendredi 12 décembre, que les forces de l'ordre ont "usé de violence", jeudi 11 décembre, à l'intérieur de l'institut supérieur des études humaines appliquées à Gafsa, et ont arrêté l'étudiant Mouldi Nasri, qui avait entamé une grève de la faim depuis mardi 2 décembre, réclamant la possibilité de poursuivre ses études en Master.
[quote_box_right]"Les forces de l'ordre l'ont ensuite obligé avec force à mettre un terme à sa grève avant de l'emmener au poste de police de la cité Ennour à Gafsa."[/quote_box_right]
D'aprés la fondation, l'étudiant Mouldi Nasri a été renvoyé de l'université tunisienne depuis 2003 suite à son activité syndicale au sein de l'Union Générale des Etudiants Tunisiens (UGET) avant de reprendre ses études suite à la révolution de 2011 après 9 ans d'arrêt des études, et son unique demande était d'obtenir son droit d'étudier en Master.
Suite à ces événements, la fondation Mohamed Belmufti pour la justice et les libertés annonce:
- Son refus catégorique du retour des abus policiers qui nuit aux libertés et aux droits des individus.
- Dénonce que le retour de ces pratiques prévoit le retour de l'oppression et de la tyrannie.
- L'éducation est un droit humain et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique devrait revoir sa politique dans ce contexte.
- Invite la société civile à l'union et à la vigilance afin de faire face à ces pratiques d'oppression empêchant leur retour.
- Poursuivra en justice chaque individu qui a enfreint la loi empêchant l'étudiant Mouldi Nasri de son droit de faire la grève.