Le jeudi 27 Janvier, date prévue pour la reprise du passage des épreuves restantes, a enregistré des perturbations et des décisions d’annulations d’épreuves.
L’Institut National des Sciences Appliquées et Technologies (INSAT) de Tunis a était un des instituts universitaires a avoir eu un Jeudi mitigé.
Les épreuves de la matinée ont été passées sans l’ombre d’un problème. Mais les étudiants en ont décidé autrement pour celles de l’après midi. Au départ une foule avec des slogans contre les ministres de l’ancien gouvernement, cela a fini par faire sortir les groupes qui avaient déjà commencé à passer quelques épreuves.
La situation n’a pas fait que des heureux. Des heureux de pouvoir exprimer leurs soutien aux manifestants de la Kasbaa mais aussi de voir leurs examens reportés. Plusieurs étudiants frustrés et énervés ont exprimé leurs colère d’avoir fait le déplacement et de s’être vus retirer les feuilles d’examens, d’autres ont même demandé l’intérêt de passer des examens dans la situation politique actuelle de la Tunisie.
Jihed Hajji, étudiant, a décrit ce qui s’est passé à l’Institut comme étant une conséquence logique étant donné que l’INSAT est presque l’un des établissements universitaires Tunisiens n’ayant enregistré aucune manifestation depuis le début de cette révolte. Il ajoute que pour certains c’était peut être un moment de défoulement mais pour le reste c’était un moyen de faire entendre leur voix.
Quant à Emna Ben Achour étudiante en quatrième année, elle voit ce qui s’est passé comme un acte non réfléchi de la part des étudiants. Elle pense qu’un Sit-in après le passage des épreuves, aller manifester à la Kasba ou bien le port de brassards noir en signe de protestation auraient été plus appropriés. De son point de vue, les étudiants ingénieurs doivent donner l’exemple et non pas saboter les examens.
Elle voit que ce qui s’est passé a été en majorité une occasion à ne pas rater pour certains pour ne pas passer les examens. Elle souligne aussi que certains slogans visant entre autres le directeur et les professeurs étaient mal placés et incorrects compte tenu du contexte.
