Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Boukthir, a déclaré, en marge de la Journée du Savoir tenue hier jeudi 10 août au Palais de Carthage, que la protection des données est une question de sécurité nationale, exigeant la mise en œuvre de deux projets majeurs.
Le premier est lié à la mise en place d’un système de cloud numérique sectoriel, qui a été lancé depuis mai dernier et permettra un système de stockage sécurisé des données avec des composants 100% tunisiens. Il aidera également à mettre en place des logiciels de cybersécurité, d’intelligence artificielle et un système d’information intelligent en raison de leur importance dans la gouvernance et la planification.
Quant au deuxième projet, il concerne la mise en place du premier système d’information intégré pour l’échange de données entre les services centraux et décentralisés et l’interconnexion avec tous les ministères et structures au niveau national, dont les premières expérimentations ont été lancées en juillet dernier.
Des travaux sont également en cours pour mener à bien des projets de transformation numérique, notamment l’utilisation du code de réponse rapide et son inclusion dans un index national des certificats pour vérifier la crédibilité des certificats soumis afin de déjouer les tentatives de fraude desdits certificats.
Tout en achevant le processus de numérisation et l’authentification des certificats universitaires, en attendant la numérisation du reste des services destinés au citoyen pour réduire les ennuis et les coûts de transport, selon le ministre.
Cela entre dans le cadre des recommandations du Président Kaïs Saïed afin d’épurer l’administration de tous les « intrus » parmi lesquels ceux qui ont falsifié des diplômes afin d’être recrutés, et ce, durant la dernière décennie particulièrement.