Le président du Cercle des financiers tunisiens (CFT), Abdelkader Boudriga, a indiqué que la valeur des obligations souveraines tunisiennes a considérablement évolué durant les derniers jours.
Cette évolution est due, selon Boudriga, à l’annonce de la conclusion d’un accord entre le gouvernement et le Fonds monétaire international (FMI). Il a dans ce sens rappelé, au micro d’Express fm, ce jeudi 20 octobre 2022, que la banque d’investissements JP Morgan a encouragé l’achat de ces obligations, précisant que leur valeur a connu une hausse entre 35% et 40%.
Par ailleurs, Boudriga a fait savoir que le gouvernement s’est engagé à promulguer une nouvelle loi relative aux entreprises publiques en 2023. « Sept des dix plus grandes sociétés tunisiennes sont des entreprises publiques », a-t-il précisé.
Et d’ajouter : « certes il existe seulement 104 entreprises publiques en Tunisie, mais elles jouent un rôle important dans l’économie nationale. Cependant, la dette des entreprises publiques représente environ 2% du PIB national ».
Boudriga a expliqué que la privatisation n’est pas l’unique solution : « il faut améliorer la gouvernance. Nous l’avons essayé avec les banques étatiques et la Poste tunisienne. Nous pouvons également nous pencher sur une redistribution des parts, tout en gardant le contrôle de l’Etat sur ces entreprises ».