Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a indiqué que la crise par laquelle passe la Tunisie est, avant tout, « politique ».
Il a précisé, lors du congrès ordinaire de l’Union régionale du travail de Siliana, que c’est aux politiciens de définir les choix économiques et sociaux du pays et c’est au chef de l’Etat d’assurer l’immunité de la patrie, faisant savoir que « ce qui n’est pas le cas, actuellement ».
« On parle de souveraineté nationale alors que l’Etat peine à importer une pièce de rechange d’une voiture », a-t-il ajouté.
Tabboubi a, également, critiqué la gestion du drame relatif au naufrage de l’embarcation de migration clandestine de Zarzis, faisant part de son étonnement de l’enterrement des victimes au cimetière des étrangers.
Saluant le militantisme des habitants de Zarzis et rendant hommage aux jeunes engloutis par la mer, Taboubi a indiqué que ces jeunes ont essayé de fuir « la pauvreté, la marginalisation et les promesses non tenues ».