Parler du couple franco-tunisien est aussi une occasion renouvelĂ©e de saluer des personnalitĂ©s françaises qui ont entretenu des rapports de cĹ“ur avec la Tunisie.C’est le cas de Raymond Barre, ancien Premier ministre français, qui a longtemps enseignĂ© l’Ă©conomie Ă Tunis. En ce temps, le dĂ©but des annĂ©es 1970, les principaux Ă©tablissements universitaires se trouvaient encore au centre-ville et le futur chef du gouvernement français n’avait que quelques pas Ă faire pour retrouver le restaurant « Chez Nous », qui, sous la fĂ©rule de Hassouna Arfaoui, Ă©tait devenu la cantine de Raymond Barre.
Cette tradition a d’ailleurs repris de l’Ă©clat avec l’actuel ambassadeur de France Ă Tunis, Olivier Poivre d’Arvor, qui n’hĂ©site pas Ă se rendre dans quelques restaurants tunisois pour y dĂ©jeuner. Comme le faisait Raymond Barre, il y a quasiment cinquante ans.Autre personnalitĂ© française très liĂ©e Ă la Tunisie, Philippe SĂ©guin Ă©tait un natif de Tunis oĂą il a longtemps vĂ©cu du cĂ´tĂ© de l’avenue de Londres. Celui qui prĂ©sidera l’AssemblĂ©e nationale française et aura de nombreuses responsabilitĂ©s politiques ne manquait jamais de se rendre dans son pays natal avec lequel il gardera des liens Ă©troits.FrĂ©dĂ©ric Mitterrand, ancien ministre de la Culture en France, compte aussi parmi les inconditionnels de la Tunisie oĂą il avait choisi de vivre pour un temps. C’est Ă©galement le cas de Bertrand DelanoĂ«, ancien maire de Paris, qui a toujours la plus grande prĂ©dilection pour Bizerte.La liste est bien plus longue, avec de nombreux responsables français qui entourent la Tunisie de multiples attentions et continuent Ă apporter leur soutien Ă notre pays et Ă ce couple formĂ© par deux grandes nations qui se respectent et construisent ensemble un avenir inclusif.
