Encore une fois, Marzouki a raté une occasion de se taire. Fort des 44% de voix que ses faux amis d’Ennahdha lui avaient permis d’engranger pour la présidentielle de 2014, le voici qui fait entendre sa voix.
Marzouki affirme vouloir la chute du gouvernement, met de l’huile sur le couvre-feu et pourfend les Emirats arabes qui ne comptent pas parmi ses sponsors.
Après sa dernière sortie, le clown malsain de la République s’est immédiatement fait tirer les oreilles par Ghannouchi, son mentor d’hier. C’est ensuite Caid Essebsi qui l’a démasqué, sans avoir l’air d’y toucher, puis le ministre des Affaires étrangères qui l’a taclé en finesse.
En attendant que le peuple tunisien lui botte de nouveau les fesses…
Marzouki délire, prend ses désirs pour la réalité et divague grave, grave, grave… A l’entendre, il est le seul qui a tout compris et représente l’alternative.
La réalité est plus prosaïque car cet homme se vautre dans le déshonneur et continue à donner sa voix au plus offrant.
Sans son burnous ni « son » palais de Carthage, il rumine sa rancœur et souhaiterait voir la Tunisie s’effondrer pour revenir au pouvoir.
Pauvre Dick Tartour qui a troqué sa couronne provisoire pour un bonnet d’âne qui lui sied bien mieux… Dans sa bouche, les mots « démocratie » ou « droits de l’homme » ressemblent au mot « islam » dans celle des politiciens qui, à défaut de servir le peuple, se servent de sa religion pour rester au pouvoir.
Pauvre Dick Tartour que sa cupidité, sa phallocratie et son délire de puissance ont plombé définitivement.
Il ne reste de lui que sa volonté de nuire et des illusions, des illusions, des illusions…
H.B.