Désormais, au Liban, à la lisière de la frontière syro-libanaise au Bekaâ, c’est l’alliance sacrée entre l’armée, le Hezbollah et les miliciens chrétiens, proche des forces libanaises de Samir Geagaâ, qui font face aux djihadistes takfiris en lutte contre Bachar Assad.
Au pays du Cèdre, berceau des minorités confessionnelles du Moyen-Orient, le danger des wahabites salafistes, enrôlés sous la bannière d’Al Qaida ou de Daech, a favorisé l’union de la résistance islamique au Liban avec les villages chrétiens de la Bekaâ en dépit de leur allégeance politique aux forces libanaises, alliés d’El Mostaqbal et du parrain saoudien.
Bkerké, sanctuaire religieux des Maronites du Liban, loue le rôle avant-gardiste des Hezbollahis de Hassan Nasrallah dans la préservation de la formule de coexistence pacifique entre les différentes composantes du pays-message, pour paraphraser feu Jean-Paul II, chef charismatique du Vatican.
Imededdine Boulaâba
