Les Anonymous Tunisia avaient annoncé il y a quelque temps qu’ils allaient réagir à la nouvelle dictature que les islamistes veulent imposer. Après avoir piraté quelques pages dont celle d’Ettahrir, voilà qu’ils ont piraté le mail de Hamadi Jebali.
Cette opération a permis aux internautes de découvrir une partie des mails trouvés dans la boîte de réception du premier ministre tunisien. La lecture des mails qu’Anonymous TN a diffusés est très instructive. Même si parfois on ne découvre pas grand-chose, on a cependant des confirmations à plusieurs accusations formulées par les opposants.
Plusieurs, parmi ces derniers, n’arrêtent pas de déclarer que certains ministres seraient incompétents… La lecture du CV de notre premier ministre nous révèle qu’ils n’ont malheureusement pas tort.
On le sait tous, quand on veut avoir une idée sur les compétences d’une personne on lit son CV et c’est ce qui a été fait aujourd’hui par beaucoup d’internautes et que dire de ce CV ?
On peut commencer par une découverte de taille, notre ministre est « mariéES».
Bon voilà , on le savait déjà , Mr Jebali n’est pas très ami avec la langue française, mais on ignorait que l’orthographe et la conjugaison étaient sa bête noire.
Je veux bien quand on essaie de m’expliquer qu’un ministre tunisien doit avant tout être éloquent en arabe, mais de là à ne pas pouvoir s’exprimer avec la même éloquence ou du moins avec facilité en français c’est quand même étonnant.
Un CV bourré de fautes d’orthographes qu’un jeune diplômé chômeur ne ferait pas.
Le premier ministre trouve utile de préciser dans un CV que Sousse, sa ville d’origine est la 3ème ville du pays, il prétend par ailleurs avoir participé activement à la révolution. Ah bon ?
On avait vu des militants d’Ennahdha participer à des manifestations, dénoncer…, mais pour Jebali, outre son combat avec les islamistes pour le pouvoir,notre mémoire encore fraîche ne se souvient pas de lui.
Cependant le plus déroutant dans le CV de Hamdi Jebali, c’est qu’il ne montre aucunement pourquoi il serait habilité à être premier ministre, mis à part le fait d’avoir fait de la prison.
NB. Ă ce jour l’authenticitĂ© de ce document n’a pas Ă©tĂ© dĂ©mentie par l’intĂ©ressĂ©:
