Alors que des appels se sont lancés pour organiser un grand sit-in devant le siège de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), les habitants du Bardo, à Tunis, ont été surpris par l’installation, ce mercredi 27 mai, de dispositifs sécuritaires sous forme de barrières devant à la grande place du Bardo.
Mais ce qui est étonnant, c’est que ni le maire du Bardo, ni les autorités sécuritaires ne sont au courant de ces mesures prises.
En effet, contacté par la radio Mosaïque FM, le maire du Bardo dit ignorer l’origine de cette mesure d’autant plus qu’il n’a pas été concerté. Idem pour Khaled Hayouni, porte-parole du ministère de l’Intérieur, qui a assuré lui aussi, qu’il n’est pas au courant de décisions dans ce sens.
Notons que Fatma Mseddi, ancienne députée de Nidaa Tounes, mène actuellement une campagne, avec d’autres activistes, une campagne appelant à la dissolution du Parlement, mais aussi à un sit-in « Errahil 2 », Bardo, à partir du 1er juin.