Le ministère public vient d'entreprendre des investigations sur les faux parrainages des candidats à la présidentielle

Le ministère public vient d'entreprendre des investigations sur les faux parrainages des candidats à la présidentielle
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"Le ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis a diligenté vendredi une information judiciaire sur des présomptions de faux parrainages au profit de candidats à l'élection présidentielle,"  d'après un communiqué du parquet. "Des investigations préliminaires ont été entreprises. Suite à cela, il a été décidé, le 2 octobre, d'ouvrir une information judiciaire confiée à un juge d'instruction du tribunal pour faux et usage de faux, divulgation délibérée d'informations personnelles pour en tirer un avantage personnel ou pour le compte d'un tiers ou dans le but de porter préjudice à l'intéressé et complicité." La plainte du président de l'ISIE, Chafik Sarsar, a été à l'origine de l'ouverture de l'information judiciaire qu'a saisi le ministère public. « Pour l'instant, il y a quatre candidats dont nous sommes sûrs, en tant qu'ONG, qu'ils ont falsifié leurs parrainages », parmi les 27 candidats retenus par l'ISIE, nous a affirmé de son côté, ce vendredi 3 octobre, Moez Bouraoui, président de l'Association tunisienne pour l'intégrité et la démocratie des élections (Atide).

"J'ai reçu plusieurs recours stipulant l'existence de signatures de personnes décédées sur les listes de Slim Riahi, Mustapha Kamel Nabli et Noureddine Hached ou n'ayant pas atteint l'âge légal pour exercer leur droit de vote", a-t-il précisé sur une radio le 30 septembre dernier. "Ces fraudes ont été authentifiées par un huissier de justice", a-t-il certifié. 

 



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