Lors d’une rencontre tenue le mercredi 19 février 2025, Imed Derbali, président du Conseil national des régions et des districts (CNRD), et Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie, ont discuté du renforcement de la coopération économique entre les deux pays.
Imed Derbali a proposé une initiative visant à convertir une partie de la dette tunisienne en investissements directs, s’inspirant du modèle de l’Agence française de développement, qui a notamment financé la construction de l’hôpital multidisciplinaire de Gafsa.
Il est à noter que selon des données de 2022, la Tunisie avait une dette de 1,127 milliard d’euros envers la France, ce qui la plaçait parmi les pays les plus endettés vis-à-vis de ce créancier. Mais il est également important de noter que les chiffres relatifs à la dette évoluent constamment en fonction des remboursements effectués et des nouveaux emprunts contractés.
Dans un communiqué officiel, le président du CNRD a souligné son engagement en faveur d’un partenariat ouvert et transparent avec la société civile ainsi qu’avec les organisations nationales et internationales, tout en respectant le cadre législatif tunisien.
Il a également insisté sur la nécessité de préserver et d’approfondir les relations historiques entre la Tunisie et la France, fondées sur le respect mutuel et une coopération bénéfique pour les deux peuples, rapporte l’Agence TAP.
Par ailleurs, il a exprimé son souhait de réactiver les échanges parlementaires entre les deux nations en dynamisant les groupes d’amitié tuniso-français et en favorisant les visites réciproques entre les députés tunisiens et les membres du Sénat français.
De son côté, l’ambassadrice de France en Tunisie a salué la solidité des relations bilatérales, en mettant en avant les nombreux secteurs de coopération, notamment au niveau parlementaire. Elle a réaffirmé l’engagement de la France à soutenir et étendre les investissements en Tunisie, tout en valorisant le rôle clé de la société civile dans le succès de plusieurs projets de développement.
Anne Guéguen a également mis en avant l’intérêt de la France pour le renforcement des échanges d’expertises et de bonnes pratiques, notamment dans le domaine agricole, où certaines initiatives tunisiennes sont considérées comme exemplaires.