Selon le premier rapport d’autopsie, effectuée sur la dépouille d’Abderrazak Lachhab, décédé hier à Agareb (gouvernorat de Sfax), sa mort serait naturelle.
En effet, les premières conclusions de ce rapport, révélées par le porte-parole des tribunaux de Sfax, Mourad Turki, indiqueraient qu’il n’y a aucune trace d’agression sur le corps du défunt.
Une insuffisance cardiaque sévère et un blocage complet de l’artère coronaire gauche du cœur et des signes de congestion du cœur au niveau du muscle gauche, ont été relevés, a-t-il indiqué, précisant toutefois que les raisons exactes du décès ne pourront être déterminées qu’après la fin des analyses.
La délégation d’Agareb est le théâtre, depuis hier soir de protestations nocturnes après la décision du ministère de l’Environnement de relancer l’activité de la décharge de Kenna afin de réduire les risques sanitaires, environnementaux et économiques dans le contexte de la crise des déchets.
Le décès d’Abderrazek Lachhab en marge des protestations, fait l’objet d’une polémique.
Il serait mort des suites d’une asphyxie causée par le gaz lacrymogène utilisé par les agents sécuritaires, et ce, contrairement aux explications du ministère de l’Intérieur.
Ce que dément le ministère de l’Intérieur, ajoutant que la personne concernée est décédée des suites d’un état de santé d’urgence à son domicile situé à 6 km du lieu des manifestations.