Avec la hausse du taux de positivité et du nombre de contaminations, les syndicats de l’enseignement commencent à mettre la pression sur le ministère de l’Education pour prendre les « mesures nécessaires ».
Lassaad Yaakoubi, secrétaire général de la fédération générale de l’enseignement secondaire, a déclaré que le retour au système d’enseignement par groupes est un mal nécessaire, étant donné que le pays se dirige vers une cinquième vague pandémique.
Le syndicaliste a déclaré hier, lundi 3 janvier 2022 à Diwan fm, que la fédération va soutenir le ministère de l’Éducation s’il prend des mesures sérieuses pour protéger les élèves et les enseignants du coronavirus.
D’autre part, si le département n’est pas sérieux dans sa lutte contre l’épidémie, le syndicat va agir et prendre des mesures pour faire pression sur le ministre, ajoute-il.
Dans un contexte connexe, il a souligné que le comité scientifique est appelé à une évaluation à long terme, soulignant la nécessite d’adopter des mesures proactives dès maintenant pour éviter les répercussions de la nouvelle vague.
Hier, la fédération générale de l’enseignement secondaire a décidé de ne pas traiter à l’avenir avec le ministère de l’Éducation concernant la prise des décisions nécessaires pour protéger la famille éducative de la propagation de l’épidémie.
Le secrétaire général adjoint de la fédération, Fakhri Smiti, a confirmé que le syndicat a décidé de ne pas participer aux prochaines réunions du ministère de l’Éducation relatives à la prise des mesures anti-coronavirus, soulignant qu’elle prendra les décisions nécessaires, à cet égard, de manière unilatérale, chaque fois que la situation l’exigera.
Smiti a déclaré que le ministère de l’Éducation n’était pas honnête dans tout ce qu’il avait déclaré concernant la protection des membres du cadre éducatif contre la propagation du virus. Pour lui, le département est incapable de mettre en œuvre le protocole sanitaire et a échoué à prendre les décisions justes et efficaces à cet égard.