Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a déclaré, hier, dimanche 19 mars, à l’agence de presse Reuters que son gouvernement soutenait l’octroi d’un prêt de 1,9 milliard de dollars à la Tunisie.
L’Italie insiste auprès du Fonds monétaire international (FMI) pour qu’il débloque les négociations avec la Tunisie, qui sont au point mort depuis des mois.
Dans une déclaration à l’agence de presse Reuters, le ministre italien des AE, Antonio Tajani, a déclaré que son gouvernement soutenait l’octroi d’un prêt de 1,9 milliard de dollars à la Tunisie sans lequel le pays risquerait d’être déstabilisé, ce qui déclencherait une nouvelle vague de migration irrégulière vers l’Europe.
Tajani s’est entretenu à ce sujet avec la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, et l’a exhortée à faire preuve de souplesse afin d’éviter un éventuel effondrement financier du pays d’Afrique du Nord.
Aujourd’hui, les 27 ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’UE se penchent sur le dossier tunisien. Les questions relatives aux libertés individuelles, à l’arrestation des opposants, à l’accord avec le FMI et au dossier de la migration sont exposées sur fond de divergences de points de vue entre les principales capitales européennes.
Pour l’heure, Rome s’est montré solidaire de la Tunisie sur les questions de la migration et sur l’accord de prêt du FMI, alors que la question des libertés continue à susciter l’inquiétude de Berlin et Londres.