A l’occasion de l’inauguration de la Rue Habib Achour à Béjà, le secrétaire général de l’UGTT Noureddine Taboubi est revenu, ce lundi 21 aout, sur la question de l’égalité dans l’héritage, proposée par le président de la République.
Taboubi a fait savoir à Mosaique fm, que ce n’est pas le bon moment d’évoquer ce sujet qui peut, selon lui, occuper les Tunisiens aux dépens des vraies priorités du pays, à savoir la sécurité, l’économie et le climat social.
Le secrétaire général de l’UGTT est le dernier d’une longue liste de personnes et institutions s’opposant à la proposition du président de la République.
« Les savants islamiques et les experts dans les affaires religieuses doivent être consultés concernant le discours du président de la République portant sur la question de l’égalité homme-femme en matière d’héritage et le mariage de la femme musulmane avec un non-musulman.
Le rôle des établissements religieux et scientifiques dont l’université Zitouna, le conseil islamique supérieur, le ministère des Affaires religieuses et la maison d’El Iftaa, doit être réactivé », a déclaré le conseil de l’université Zitouna.
Dans un communiqué rendu public, le conseil a appelé le mufti de la République à préciser les règles de la chariaa concernant ces deux affaires évoquées par le président de la République.
De son côté, l’ancien mufti de la République, Hamda Saïd a fait savoir le 17 août, que la religion et le texte coranique sont clairs concernant ces deux sujets et qu’il n’y a aucune nécessité d’une telle demande.
Selon lui, cette initiative « éloigne » le président de la République de l’Islam.