Un peu partout dans la mĂ©dina de Tunis – mais aussi Ă Sidi Bou Said et la Marsa -, plusieurs « ganarias » de maisons traditionnelles sont en piteux Ă©tat, parfois en ruines.
Personne ne semble s’en soucier. Ni les services municipaux, ni les instances du patrimoine ou celles du tourisme ne semblent se soucier de cette situation qui altère l’esthĂ©tique des villes concernĂ©es.
En toute hypothèse, il n’existe mĂŞme pas de relevĂ© mĂ©thodique ou de recensement de ces balcons en bois qui, avec les portes cloutĂ©es, font le charme singulier des mĂ©dinas tunisiennes.
Si la situation perdure, plusieurs de ces « ganarias » seront irrémédiablement altérées et il ne nous restera que nos yeux pour les pleurer.
Notre photo prise rue Abdelwahab n’est qu’indicative et souligne l’urgence de la situation.
Notons que le terme ganaria provient de l’italien galleria et dĂ©signe ces balcons en bois Ă©galement dĂ©signĂ©s par le mot « moucharabieh ».
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