Un phĂ©nomène sans prĂ©cĂ©dent secoue la communautĂ© des rĂ©seaux sociaux tunisiens depuis les rĂ©centes dĂ©cisions judiciaires visant les crĂ©ateurs de contenu. Les utilisateurs tĂ©moignent d’une transformation radicale, presque miraculeuse, de leurs fils d’actualitĂ©.
Par notre correspondant spécial en réalité alternative
« Ce matin, je me suis rĂ©veillĂ© un peu plus tard que d’habitude. Après ma routine matinale, j’ai ouvert Instagram et lĂ , surprise totale ! » raconte Ahmed, 32 ans, encore sous le choc. « L’ambiance Ă©tait complètement diffĂ©rente. Plus de danses provocantes, mais des partages en masse du verset du TrĂ´ne et des messages sur la ‘loi de l’attraction’, version halal. »
Les observateurs notent que la mĂ©tĂ©o des rĂ©seaux sociaux semble avoir drastiquement changĂ©. Les influenceuses, autrefois adeptes des tenues lĂ©gères, apparaissent dĂ©sormais emmitouflĂ©es dans des doudounes, mĂŞme en pleine canicule. « C’est comme si quelqu’un avait appuyĂ© sur un bouton ‘mode pieuse’ pendant la nuit », commente une source anonyme.
Les stories Instagram et TikTok, autrefois vitrines du lifestyle clinquant, se sont transformées en véritables séances de dhikr numériques. « Bismillah » et « Mashallah » ont remplacé les habituels « Good vibes only » et « Living my best life », chaque publication se terminant invariablement par un solennel « Salam Alaikum ».
La rédaction a tenté de contacter plusieurs influenceurs pour obtenir des commentaires, mais tous semblaient en pleine retraite spirituelle, occupés à méditer sur leurs anciennes publications avec des filtres Instagram halal fraîchement développés.
