Nombre de citoyens ont affirmé avoir découvert, en consultant la plateforme des infractions routières, des amendes enregistrées à leur nom, alors qu’ils n’en savaient rien.
Ils se sont également indigné d’avoir reçu des avis d’amendes, parfois majorées de pénalités de retard, alors qu’ils n’ont pas commis des infractions à cette date.
Dans ce cadre, le responsable du département technique de la sous-direction des radars et de la surveillance automatisée de la police de la circulation, Abdessalem Bouguediss, a indiqué, sur les ondes de Shems FM, que « la date mentionnée est celle relative à la date de publication des infractions auprès des recettes des finances et non celle où l’infraction a été commise ».
Il a expliqué que la date mentionnée sur les amendes est « toujours antérieure à la date d’envoi aux recettes des finances », précisant que les dates concernées par cette affaire « se situent entre fin 2021 et début 2022, car nous n’avons pas pu envoyer les avis à cause notamment de la crise du papier et de certaines autres circonstances ».