En novembre 1902, lors de l’ouverture officielle du complexe touristique comprenant le Théâtre municipal et l’hĂ´tel Tunisia Palace, deux autres Ă©lĂ©ments Ă©taient Ă l’ordre du jour.
Il s’agit du Palmarium et du Casino de Tunis qui complĂ©taient le nouveau complexe censĂ© lancer en Tunisie le tourisme d’hivernage.
Le Casino avec ses tables de jeu Ă©tait un Ă©lĂ©ment essentiel de ce dispositif et la silhouette de cet Ă©tablissement a longtemps parĂ© l’avenue de Carthage.
A l’Ă©poque, la mode Ă©tait Ă la construction de casinos et il nous reste aujourd’hui les Ă©difices qui les abritèrent Ă Hammam-Lif ou au BelvĂ©dère alors que le souvenir des casinos de la Goulette ou de Tunis s’est perdue dans la nuit des temps.
Le Palmarium, pour sa part, tire son nom des palmiers qu’il abritait en son sein. Ce jardin d’hiver fut très rĂ©putĂ© dès son ouverture puis s’ouvrit peu Ă peu au music hall et aux spectacles de tous genres.
Durant ses dernières annĂ©es d’existence, le Palmarium deviendra l’un des cinĂ©mas les plus rĂ©putĂ©s de Tunis avant de se diluer dans le projet immobilier et commercial qui emportera tout un pan de Tunis.
Il reste aujourd’hui des photos de ces espaces qui ont longtemps constituĂ© des pĂ´les d’attraction dans la capitale.
De même reste-t-il les souvenirs de générations de citadins qui se souviennent des riches heures du Casino et du Palmarium ainsi que du Tunisia Palace.
De l’ensemble de cet Ă®lot urbain, il ne subsiste plus que le Théâtre municipal et des souvenirs…
